Chirurgie Esthetique 75006

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LA RETOUCHE DANS LE DOMAINE DU LIFTING


Par Vladimir MITZ

 

Peu d’opérations demandent autant de précision et de constance dans le résultat que le lifting cervico-facial, partiel ou total.

Les patientes sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne la qualité et la stabilité des résultats.

Toute détérioration qui peut survenir (entre 6 mois et 1 an après l’acte opératoire) les rend quasiment hystériques : elles exigent une réparation.

 

Ce d’autant plus qu’il y a un œdème post opératoire important ; elles se rendent bien compte que les tissus ont alors été distendus par l’œdème inattendu et inquiétant.

Elles craignent que le résultat ne sera pas aussi merveilleux que ce à quoi le chirurgien les avaient engagé à espérer ; elles sont demandeuses d’une reprise aussi rapide que possible, presque en urgence.

 

Au demeurant, il faut être assez large dans ces indications de retouches ; on peut distinguer plusieurs types :

1- La retouche minime partielle : en fait une simple reprise des cicatrices qui sont distendues au niveau cervical, temporal, ou pré-auriculaire, avec un décollement cutané modéré.
2- Une reprise avec décollement cutané segmentaire étendu : soit au niveau des bajoues, soit au niveau du cou, voire les deux.
3- Une reprise totale avec réfection complète de l’opération  et parfois adjonction d’un geste encore plus important sur le smas génio parotidien ou le plastysma.

L’indication de chacune de ces reprises doit être exposée, compte tenu de ce qui a été fait antérieurement, de la psychologie propre de la patiente, et aussi des possibilités financières qui résultent d’une négociation assez ardue.

En effet, pour les patientes, la retouche chirurgicale fait totalement partie de l’engagement du premier paiement, sorte de contrat à durée indéterminée.

 

Pour nous, entrent en ligne de compte d’autres facteurs :


- détérioration liée au mode de vie,
- mauvaise hygiène alimentaire,
- facteur génétique non contrôlable,
- exigence particulière de la patiente,
- vieillissement subit, inattendu et assez brutal.

 

Il n’y a donc pas de règle en ce qui concerne la retouche chirurgicale, et le fait de chiffrer des honoraires de retouche.

Il est bien entendu que les frais de clinique et d’anesthésie doivent être payés par la patiente ;
Mais les honoraires chirurgicaux doivent être calculés avec encore plus de tact et de mesure de façon à ne pas froisser la patiente et la conduire à aller consulter quelqu’un autre, qui aura beau jeu de médire du premier chirurgien ;
d’autre part il faut faire comprendre à la patiente qu’il y a néanmoins un risque ; seul l’argent à payer la fera réfléchir, comme le disait notre maître Raymond VILAIN.