Chirurgie Esthetique 75006

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 Le concept de “safe SMAS

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Introduction : Le concept de “safe SMAS” découle des nombreuses techniques de liftings cervico-faciaux modernes, chacune ayant une approche unique du SMAS (système musculo-aponévrotique superficiel de la face), décrit pour la première fois en 1974 par une équipe de chirurgiens plasticiens français sous la direction du professeur Paul Tessier. Actuellement, le “Deep Plane Face Lift” de Sam Hamra, un chirurgien texan, est particulièrement en vogue.

Absence de consensus : Il n’existe pas de consensus sur la meilleure manière d’exploiter le SMAS. Plusieurs techniques bien établies, comme le lifting composite de Hamra, le maxi SMAS de certains auteurs américains, et l’incision distale du SMAS du docteur Faivre, récemment reprise par le docteur Andrew Jacono, visent toutes à maximiser l’efficacité de la remise en tension des plans profonds du visage.

Technique de Vladimir Mitz : En 1980, Vladimir Mitz a décrit une technique distincte utilisant un grand lambeau de SMAS avec une incision horizontale sous zygomatique et une longue incision verticale devant l’oreille, incluant la partie supérieure du muscle platysma. Cette méthode diffère des “high SMAS face lifts” des années 90.

Zones de sécurité et de danger : Un livre récent de Juarez Avelar (2021) compile diverses techniques de lifting cervico-facial, mais ne clarifie pas les zones de sécurité et de danger lors de l’incision du SMAS. Cet article vise à analyser ces zones pour les liftings impliquant le SMAS.

Actualités anatomiques : Un article de mars 2023 dans le journal PRS par Koichi Watanabe et son équipe décrit une méthode de dissection anatomique pour observer les structures faciales fibreuses, confirmant la validité de la description du SMAS faite par Mitz en 1976.

Revue de la littérature contemporaine : Parmi les nombreux articles sur l’anatomie du SMAS, certains confortent le travail de Mitz et Peyronie, tandis que d’autres, comme ceux de Levet et Gardetto, contestent son existence. Une étude embryologique récente montre que le SMAS provient de l’ectoderme, contrairement aux muscles mimiques d’origine mésodermique.

Origine du SFIF : Dans les années 1970, des travaux d’anatomie à la Faculté des Saints-Pères à Paris ont conduit au concept de Squelette Fibreux de la Face (SFIF), présenté au professeur Paul Tessier. Ce travail a été approfondi et présenté lors du congrès national de chirurgie plastique et reconstructive en 1974, révélant l’existence de fibres musculaires histologiques dans le SFIF.