Les protheses de mollet sont estinées à augmenter la taille de mollets insuffisants,malformé,paralysés ou accidentés
L’atrophie des mollets peut se rencontrer chez certains patients, qui ont été victime d’une poliomyélite ou d’une paralysie nerveuse dans l’enfance, (ce qui entraîne un retard ou un non-développement des muscles appelés « les jumeaux du mollet ») : ces muscles donnent du galbe aux mollets, et contribuent à l’esthétique des membres inférieurs.
Il peut s’agir également d’une atrophie à la suite d’un traumatisme.
Minceur arnormale des mollets
Enfin chez certaines patientes (d’origine africaine notamment), il existe une minceur anormale des mollets, qui donne l’apparence de jambe de héron, trop fine par rapport à une silhouette par ailleurs normale..
Cette apparence est extrêmement disgracieuse ; elle interdit pratiquement le port de jupe chez la femme.
La prothese de mollet est fiable, faite de gel de silicone cohérent
Les prothèses sont faites spécifiquement avec un gel de silicone ultra cohérent, voire dense, et avec des formes qui sont adaptées aux muscles jumeaux internes et externes : le jumeau interne est plutôt ramassé et épais, le jumeau externe est plutôt allongé.
Prothèse de mollet : technique opératoire
L’introduction de ces prothèses se fait par une incision au niveau du pli naturel, en arrière du genou.
L’opération se fait sous anesthésie générale ; il est un peu dangereux de mettre les deux prothèses en même temps pour, ne pas entraîner une compression des vaisseaux sanguins en profondeur.
S’il faut reconstruire les deux mollets, l’idéal est de faire une opération séparée de quelques mois de l’autre opération.
Prothèse de mollet : résultats
Les résultats sont en général excellents ; on observe une grande satisfaction chez les patients au niveau de cette réparation, qui a été mise en point par un français : le docteur GLICENSTEIN dans les années 1960.
Malgré la reconstruction du mollet, certains patients conservent encore des chevilles qui sont trop fines.
Il n’y a pas de possibilité à ce niveau de faire des implants adaptés ; mais plutôt des injections de cellules dermo-graisseuses : on appelle cela la lipostructure.
Plusieurs injections séparées de 3 à 4 mois seront nécessaires, car la mise en place de cellules graisseuses se fait en une seule couche, qui mesure environ 3 à 4mm d’épaisseur à chaque fois.
Actuellement ce procédé de chirurgie réparatrice vise aussi à réparer un aspect inesthétique.
C’est toute la noblesse de la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, qui associe les mêmes techniques, jugées futiles dans une société d’hyper consommation, mais très efficaces en réalité.
Mais quand se manifeste un désir de réparation d’un complexe, il ne sert à rien d’opposer chirurgie esthétique et réparatrice : les deux dimensions se confondent par l’utilisation de techniques bien au point, qui agissent en dépit de tout qualificatif réducteur ou narquois.
Seule compte l’écoute obligée, attentive et dévouée du thérapeute en face d’un patient affligé.
Personnellement,j’ai eu à déplorer une perte d’une prothèse de mollet chez un homme porteur d’une minceur extrême à ce niveau :il a accepté un demi résultat et n’a pas donné suite à une reprise,satisfait d’un côté de 2 protheses,et d’une seule de l’autre côté...