La patiente se plaint d’une asymétrie post-opératoire.
Il existe objectivement une petite saillie graisseuse unilatérale et une petite dépression sus jacente, du côté gauche (photos 3-4 et 5)
Une retouche opératoire est donc pratiquée après discussion avec la patiente, huit mois après la première intervention.
Cette liposuccion secondaire consiste à la fois en l’ablation d’une petite quantité de graisse (800 grammes) et une ré-injection d’une partie de celle-ci dans la région sus troncantérienne du côté droit. (photo 6)
Revue 1 an après l’opération, cette patiente (qui a repris 2 kilos) a un résultat qu’elle juge actuellement satisfaisant. (photo 7)
Il persiste néanmoins une fesse un peu lourde et une reprise graisseuse au niveau des deux cuisses notamment du côté droit.
La patiente est satisfaite du résultat ; elle s’engage à suivre un régime dans les années qui viennent.
Dans ce cas, la reprise chirurgicale s’est faite sans demander d’honoraires et a consisté, sous anesthésie générale, à remodeler une déformation dont le caractère iatrogène peut se discuter.
En effet, l’excédent de graisse résiduelle d’un côté, et une dépression sus jacente du côté droit ont pu être provoqués par une canulation extensive.
Cela peut aussi correspondre à des lésions d’hématome local qui ont conduit à une résorption graisseuse endogène ; la patiente a été conduite à s’en plaindre secondairement.
Le laps de temps qui s’est écoulé entre les deux interventions est supérieur à six mois et ceci est un point important pour éviter de courir derrière un résultat qui ne sera jamais stabilisé.