Chirurgie Esthetique 75006

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Exemple n°2 : Monsieur K


Ce patient présente un ptôsis avec une très discrète énophtalmie au niveau de l’œil gauche.

L’examen du fond d’œil est normal ; le ptôsis peut être évalué à trois millimètres.
La correction du ptôsis s’est fait dans un premier temps par une voie d’abord cutanée externe, avec raccourcissement du releveur de 6 mm.


Celui-ci était atrophique ; le résultat sur la table opératoire immédiat a été une correction qui a été satisfaisante, apparemment.

 

Ce patient a progressivement constitué en post opératoire une récidive de son ptôsis, revenu pratiquement à son état initial en un an environ.

 

Il est à noter qu’il avait été opéré dans l’enfance, par une voie d’abord conjonctivale avec résection conjonctivale.

La reprise chirurgicale est faite chez lui en reprenant une technique par voie cutanée et raccourcissement du releveur par simple plicature.


Le résultat post-opératoire 1 an après est satisfaisant ; puis deux ans après, une petite récidive s’est produite avec un ptôsis résiduel de 2 mm.

 

Le patient est amélioré mais reste néanmoins insatisfait : une asymétrie résiduelle même minime le tracasse.
Il n’était pas très demandeur d’une retouche chirurgicale ; mais objectivement une amélioration pouvait être tentée.

Nous avons donc décidé de faire une troisième retouche, 4 ans après la première opération.
Celle-ci a consisté à une dissection beaucoup plus étendue à la recherche de la jonction musculo-tendineuse du releveur.

La résection a été ici de nouveau de 6mm avec une simple plicature par trois points de nylon 4.0.

Le résultat à un an est satisfaisant ; le patient est extrêmement satisfait – la symétrie a été obtenue, enfin !!.

Ce cas montre bien l’intérêt d’une approche attentive, et d’un bon dialogue entre le chirurgien et le patient, de façon a obtenir le meilleur résultat possible.

 

Actuellement le patient est extrêmement satisfait de son résultat – et même reconnaissant car il est assez perfectionniste – et a compris la délicatesse et la difficulté de son problème.

La technique opératoire de raccourcissement de la mise en place de trois points de nylon sans résection du muscle ou du tendon du releveur paraît ici intéressante, et suffisante : il n’y a pas en effet de risque d’aggravation par cette technique extrêmement conservatrice.

 

Nous utilisons cette méthode depuis plus de 30 ans ; elle nous a donné entière satisfaction, mais le réglage n’est pas facile.

 

Il ne faut pas hésiter à chercher loin dans l’orbite les fibres du releveur et faire une résection en s’appuyant sur des tissus sains, dans la portion profonde, en appuyant sur le cartilage tarse, de façon à ce que nous ayons une bonne stabilité du résultat ; ce qui peut être n’a pas été suffisamment bien fait au cours des deux premières interventions ; il est possible aussi que chez ce patient, les points aient lâché.

L’avenir nous dira si le résultat de ce patient continue à être stable, ce qui est le cas actuellement.