Chirurgie Esthetique 75006

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Exemple n° 3


Il s’agit d’une patiente qui est venue consulter pour un excédent de peau et de graisse aux paupières inférieures et supérieures.

 

On constate des paupières lourdes dans un visage sévère.
La patiente subit dans un premier temps une résection musculo-cutanée de 7 mm au niveau des paupières supérieures avec ablation de la graisse moyenne et interne.

En bas l’incision est rétro-musculaire permettant de retirer de la graisse et deux bandelettes de peau de 2 mm avec un effet de lift externe.

 

Le résultat post-opératoire est satisfaisant.

 

La patiente se plaint d’avoir néanmoins des yeux trop petits en post opératoire.

Nous lui expliquons que la technique n’est pas en cause mais ce que c’est un effet d’œdème post opératoire.
Cette patiente revient plusieurs fois, insatisfaite et d’emblée récriminatrice.

Elle a subi dans le même temps opératoire que la première opération, des greffons dermo-graisseux prélevés sur l’abdomen et placé au niveau des sillons naso-géniens ; ils ont donné un bon résultat, qui la satisfont.

Il y a eu également des greffons au niveau de la lèvre inférieure et supérieure – qui ne provoquent aucune critique.

Cette patiente au final n’est pas satisfaite de son résultat de blépharoplastie.

 

Nous sommes d’ailleurs d’accord avec elle dans la mesure où la résection importante de peau et de muscle de la paupière supérieure n’a pas donné le résultat souhaité, ; on constate un affleurement de la peau de la paupière supérieure au niveau des cils, quelques mois après la première opération. L’insatisfaction de la patiente a donc des bases objectives.

 

Nous évoquons alors le diagnostic de blépharochalasis ; nous lui proposons une retouche opératoire.

Celle-ci consiste en une ablation d’environ 5mm de peau et muscle et une re-tension des paupières inférieures par une voie cutanée.

 

Il n’y avait pas de graisse excédentaire ni en haut ni en bas.

L’effet de cette opération me paraît alors satisfaisant ; l’analyse histologique confirme le diagnostic de blépharochalasis avec rupture importante des fibres élastiques dermiques.

Nous expliquons à la patiente que c’est un problème pathologique dans son cas et non pas d’une erreur chirurgicale au cours de la première intervention.

 

Cette patiente revient deux ans après son opération, se plaignant toujours d’avoir un œil trop petit à gauche, une asymétrie au niveau de son regard, de ses yeux, et réclame un remboursement de son intervention.

Elle se plaint également d’une bride externe au niveau du canthus externe de l’œil gauche.

Nous l’écoutons poliment ; nous lui proposons à titre gracieux de corriger la bride qui apparaît lorsque l’on effectue une traction au niveau du canthus externe, et le contrôle graisseux de ces paupières inférieures où il y a peut être un petit lipome qui a récidivé au niveau de la loge externe de la paupière inférieure gauche.

 

Cette intervention est menée sous anesthésie locale et permet d’obtenir un bon résultat sur la table d’opération.

La patiente revient 6 mois après toujours extrêmement revendicatrice.

Elle réclame le remboursement des honoraires, ce que nous refusons.

Le résultat me paraît stable et satisfaisant ; mais elle est allée voir d’autres collègues qui ont émis un avis hautement défavorable sur la technique opératoire et le résultat obtenu.

Un expert a même signalé qu’il y avait encore une bride lorsque l’on tirait sur la peau malaire vers le bas, bride qui est située exactement au même endroit où la plastie en Z a été effectuée.

 

Cette patiente fait actuellement une action en justice.

Le commentaire pour ce cas est assez difficile dans la mesure où la patiente a présenté une pathologie dermique dont personne ne pouvait soupçonner l’existence.

 

Par ailleurs, elle cicatrice de façon rétractile ; l’existence d’une petite bride au niveau du canthus externe peut se rencontrer dans quelques cas et il est facilement améliorable par une plastie en Z minuscule et bien positionnée.

Malheureusement dans le cas de cette patiente il existe une tendance à la rétraction qui fait que cette bride persiste un peu quand on la met en extrême tension le canthus externe.

Il y a donc des cas où malheureusement malgré les explications, la gentillesse et notre dévouement les paroles blessantes venues d’un confrère ou d’un soit disant expert peuvent précipiter la patiente dans la récrimination, alors que le résultat comparé à l’état initial est hautement satisfaisant.